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Anxiété de séparation

  • Devenir maman, une mission de vie
  • 11 août 2016
  • 2 min de lecture

Ici, je ne parle pas de l'anxiété de séparation de mon poupon! Je parle de moi. J'ai peur. J'angoisse. Je suis triste. Je stresse énormément juste à penser que je serai séparée de mon fils dans quelques semaines. J'y pense déjà. En fait, j'y pense depuis sa naissance. Je suis comme ça moi. Je pense tout le temps, toujours le cerveau à ''on''. Le hamster tourne constamment dans ma tête. Ce n'est pas toujours reposant, c'est même épuisant parfois.


Ma fille n'a jamais vécu cette phase d'anxiété de séparation contrairement à plusieurs bébés. À peine avait-elle quelques mois qu'elle ne voulait plus se faire prendre. Lorsque le temps de l'entrée progressive à la garderie est arrivé, j'anticipais beaucoup. Mais tout s'est passé à merveille. Elle avait 1 an. Elle n'a jamais pleuré. Je la déposais à la garderie le matin et c'était correct pour elle, elle ne me retenait pas. C'est moi qui ai souffert. J'ai ressenti beaucoup de culpabilité de la laisser là, sans moi. Mais pour elle, ça allait.


Je vivrai encore cette étape prochainement, avec mon fils cette fois. J'ai de la peine et je ressens encore cette culpabilité de l'abandonner à une autre. Ce qui rajoute à mon chagrin, c'est que son entrée se fera plus tôt que sa sœur. Il n'aura même pas 10 mois. Souvent, lorsque je berce mon fils, j'aimerais figer le temps. Je tripote ses petites mains, je flatte son visage et je caresse ses cheveux. J'essaie de m'imprimer de son odeur. Je veux en profiter pleinement et je veux me rappeler de toutes ces sensations le plus longtemps possible.


Oui, je trouve mes journées parfois (souvent!) difficiles. Des fois, j'aurais envie d'être à l'extérieur de chez moi. Mais le soir venu, quand je repense à tous les petits moments joyeux que j'ai vécu avec mes enfants, je suis heureuse. Leurs rires, les sourires complices, les câlins, les voir s'amuser ou jouer entre eux, ce sont de vrais moments magiques. Juste à penser que bientôt, je ne serai plus avec eux, les larmes me montent aux yeux. C'est assez contradictoire parfois, car la fatigue est là et il y a des journées où gérer des crises, c'est pas de tout repos. Mais le beau l'emporte sur le moins beau. Et au final, je donnerais tout pour rester avec eux, sans me soucier de rien.

Mes petits trésors



 
 
 

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